Une interview de Massiré

Michel Dimmock a fait une interview de Massiré, le dessinateur de la Case Blanche, sur son blog 9ème art.

L'interview de Mass se trouve précisément là, mais ça ne vous empêche pas de fouiller le blog de Michel Dimmock pour trouver d'autres pépites.

On en a profité pour lui emprunter la Jeune Femme à la Calebasse ci-contre que Massiré lui avait dédicacée. On s'est dit qu'on la verrait bien habiter le village dont on vous a déjà parlé un peu parlé, ici.

Amédée colorisé

 

Amédée prend des couleurs dans le dessin ci-contre.

Initialement, on l'avait pensé blond mais Massiré a préféré le faire brun. C'est mieux, ça lui donne un air moins caricatural.

Le balbuzard

 

On trouve des balbuzards un peu partout dans le monde et donc en Afrique au bord des grands fleuves. En France, ils ont presque disparu il y a quelques temps mais il paraît que ça va mieux.

En tout cas, La Case Blanche commence par le vol d'un Balbuzard au dessus d'un grand fleuve africain et il y a d'autres animaux qui ont des rôles importants dans l'histoire.

C’est en tout cas en oiseau superbe au nom magnifique. En anglais, c’est « osprey » : pas mal aussi, non ?

La case blanche

 

Et ça, c'est ZE case blanche !

Elle est blanche parce que peinte à la chaux, mais il y a quelques décorations de couleurs à sa base.

C’est un singe qui l’habite ; en fait, il habite dans une cage qui est entreposée dans la case en question. Il est un peu traité comme une idole vivante par les habitants d'un village africain (noté 7 sur la carte-là)

On pourrait dire qu'il est quelque chose comme une divinité animiste...

Une étude en pied de Marraine

 

On sent déjà que la silhouette s’arrondie par rapport au tout premier jet du personnage réalisé par Massiré… mais on remarque tout de même sa capacité à en imposer aux autres.

Notez que sa coupe de cheveux a été revue et les habits qu’elle porte commencent à être bien esquissés.

Un premier jet pour Marraine

Voilà le tout tout premier jet de Marraine fait par Massiré.

Son air revêche trop évident sera abandonné pour lui donner une mine plus « joviale », un moyen de mieux cacher son jeu et de la rendre plus sympathique… au premier abord.

Le vervet

Connaissez les vervets ? On les appelle aussi les singes verts de temps en temps.

Il y a un dans notre histoire et il y joue un rôle central (on peut même vous dire qu'il va passer pas mal de temps avec Giuseppe et c'est sa demeure qui a donné le nom à l'album).

Les vervets sont des singes qui ont su développer un système de communication élaboré, à la fois vocal et gestuel. En particulier, ils se servent de cris pour avertir leurs congénères d’une menace et leurs cris diffèrent en fonction de la menace. Un aigle s’approche, un vervet l'aperçoit et il donne l’alerte : tous les singes du groupe lèvent la tête pour scruter le ciel. Un félin se fait repérer, et, hop, tout le monde dans les arbres au cri d’alarme !

Naïma

Naïma est une belle jeune femme originaire de contrées désertiques - c’est l’actuelle maîtresse d’Amédée et, de façon plus officieuse, elle est aussi celle de Giuseppe.

Et s’il est coutume de dire que l’amour est aveugle, nous dirons ici qu’il est invisible. Parce qu’en fait, elle n’apparaît pour ainsi dire pas dans la BD, mais Massiré n’a pas pu s’empêcher de la « croquer » ;)

Et y’a personne pour s’en plaindre !