C’est bien beau de s’inspirer d’une ville actuelle pour le décor de notre projet, mais toute l’histoire de la Case Blanche se déroule il y a 80 ans peu ou prou. Alors pour trouver des photos et des illustrations de Saint-Louis, nous nous sommes procurés l’excellent ouvrage d’Abdoul Hadir Aïdara paru aux Editions Grandvaux, et dont le titre est le même que celui de ce post.
La ville est née sur l’île de Ndar, endroit propice à la vie situé à l’embouchure du fleuve Sénégal. Elle verra, dans un premier temps, la construction d’un fort par les français au XVIIème siècle qui prendra le nom de Saint-Louis en l’honneur du roi de France mais aussi de celui de son propriétaire, Louis Caulliez.
Au-delà des mots, c’est surtout pour sa richesse iconographique que l’ouvrage est un vrai voyage dans le temps et dans l’espace : les vieilles cartes (qu’elles soient géographiques ou postales), les illustrations d’époque, les photos noir et blanc pour les plus anciennes et en couleur pour les contemporaines nous font découvrir l’architecture coloniale des bâtiments de Saint-Louis mais aussi les gens qui y vivent et qui y ont vécu.
Toujours entre terre, mer et fleuve, la ville est surnommée la « Venise africaine » et le livre donne une sacrée envie au lecteur immobile de venir se perdre dans ses rues et de flâner le long du fleuve.
Pas étonnant que la ville ait été inscrite par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2000.
Marrante la carte, on dirait une carte de Cassini :) Rien d'etonnant, vu l'epoque.
RépondreSupprimerLaurent