Paradoxalement, les croquis à gauche ne représentent pas exactement le Boisenval de l’album. Physiquement il était bien là, carcasse émincée flottant dans des vêtements trop grands, mais il ne porte pas encore les stigmates de l’alcool, les fracas morcelés d’un espoir perdu à jamais.
Massiré a fait le choix de le dessiner ici – même avec sa béquille de fortune - comme ce qu’il fut, comme il se voit sans doute encore, un aviateur.
Le Boisenval au moment de la Case Blanche, c'est à dire celui ultérieur à celui des croquis ci-contre, est en fin de vie, il est une épave échouée au bord de l’abime, un destin d’autant plus navrant qu’il fut ce héros de l’aéropostale, incarnant alors les rêves de beaucoup.
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