Amin Farès est le personnage le plus neuf mais aussi, sans conteste, le plus complexe de cette histoire. Comme on vous l'expliquait ici, il devait à l'origine être chinois (c’est vous dire s’il a fait du chemin...). Mais, à la lecture du scénario, de son rôle, de son histoire, l'ami Massiré a jugé opportun, et pour tout dire plus crédible, d’abandonner cette piste pour nous orienter vers une solution plus occidentale (et oui, tout est relatif, ma bonne dame: on est passé d'un personnage extrême-oriental à moyen-oriental !).
Bien lui en a pris ! Les questions légitimes sur le personnage original que nous avaient reportées les relecteurs du scénario ("Mais vous êtes sûrs qu'il y avait des chinois à cette époque en Afrique ?") nous avaient tout doucement amenés à nous dire que le personnage tel qu'il était à l'époque venait polluer la lisibilité de notre projet : la présence indirecte de cette Asie trop lointaine devait être expliquée, justifiée dans le sein même de l'histoire, ce que nous nous refusions de faire.
Amin porte en lui autant de mystères et de contrastes que son alter-ego chinois mais de façon plus « naturelle », à cheval entre plusieurs mondes, pour ne pas dire tous les mondes. Le personnage reste affable, traditionnel, typique, il est attentionné pour ses clients: après tout un bon dealer ne souhaite l’overdose de personne...
Amin porte en lui autant de mystères et de contrastes que son alter-ego chinois mais de façon plus « naturelle », à cheval entre plusieurs mondes, pour ne pas dire tous les mondes. Le personnage reste affable, traditionnel, typique, il est attentionné pour ses clients: après tout un bon dealer ne souhaite l’overdose de personne...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire