Cet été, on vous avait annoncé ici la sortie de l’album « Madame Livingstone » de Barly Baruti et Christophe Cassiau-Haurie, avant même de l’avoir lu. Depuis, en dépit notre crainte d'être déçus, nous avons pris notre courage à deux mains en même temps que l'album en question et comblé notre lacune. Au final, point de déception et un album one-shot de premier ordre comme on aimerait en lire plus souvent.
De prime abord, l’ouvrage se veut trapu (c’est-à-dire dans un format plus épais et légèrement plus petit que le format standard), incluant la BD en elle-même mais aussi un imposant cahier bonus en fin de livre.
Un premier feuilletage permet de saisir tout de suite la beauté des dessins et du coloriage de Barly Baruti, mis en exergue par une absence de détourage noir des cases et des bulles (on vous a mis la deuxième planche de l'album à droite pour vous permettre de juger par vous-mêmes de la clarté des planches).
Côté histoire, on suit le parcours d'un aviateur belge, Gaston Mercier, sur les champs de batailles africains de la première guerre mondiale (qui, on s'en rend une nouvelle fois compte, mérite tous ses adjectifs) suite à sa rencontre avec un autochtone au surnom étrange de "Madame Livingstone". Ce dernier va s'avérer être une aide hors-pair pour les belges dans leur combat contre l'armée allemande.
Le scénario concocté par Christophe Cassiau-Haurie s'avère passionnant, son intérêt oscillant tout au long entre l'amitié grandissante des deux hommes, leurs diverses pérégrinations et l'aspect purement historique (celui avec un grand "H"). Mais c'est au bout de la lecture (essentielle !) des bonus en toute fin d'ouvrage que l'histoire prend une dimension supplémentaire, très touchante pour ne pas dire émouvante, qui vient interroger le lecteur sur la raison même d'exister de l'œuvre qu'il vient de lire.
Le scénario concocté par Christophe Cassiau-Haurie s'avère passionnant, son intérêt oscillant tout au long entre l'amitié grandissante des deux hommes, leurs diverses pérégrinations et l'aspect purement historique (celui avec un grand "H"). Mais c'est au bout de la lecture (essentielle !) des bonus en toute fin d'ouvrage que l'histoire prend une dimension supplémentaire, très touchante pour ne pas dire émouvante, qui vient interroger le lecteur sur la raison même d'exister de l'œuvre qu'il vient de lire.
Bref, si vous êtes en recherche de chouettes idées cadeaux avec Noël approchant à grand pas, ce "Madame Livingstone" devrait vous enlever une première épine du pied !
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